Publié par Le Journal de La Marine Marchande le
Clément Weber est l’un des fondateurs du cabinet Green giraffe, spécialisé dans le financement de l’éolien en mer. Pour le directeur du bureau de Londres, il existe un appétit des banques pour le secteur, autant pour la technologie du posé que pour celle du flottant.
Quelle est la situation du marché pour le financement de l’éolien en mer ?
Elle est aujourd’hui beaucoup plus facile que lors de nos débuts. Il y a un lien très fort entre le risque perçu et le coût du capital. Or ce risque, estimé comme très élevé il y a quinze ans, élevé il y a dix ans et assez élevé il y a cinq ans, est aujourd’hui considéré comme maîtrisé. De plus, la taille importante des projets dans l’éolien offshore et donc leur coût attirent les banques qui aiment bien financer des montants importants, aux alentours de 100 millions d’euros par banque, et préfèrent faire partie d’un groupe de prêteurs qui, collectivement, ont peu de chance d’oublier un risque dans leur analyse...
Lire la suite de l'article ici.